« Caliban » est un recueil des sept numéros mensuels d'une mini-série homonyme, originellement commercialisés aux États-Unis par les éditions Avatar Press©, traduits en français et publié par les éditions Komics Initiative©.
L'ami Laurent Lefeuvre, l'heureux papa du super-héros breton Fox Boy, a réalisé, pour l'occasion, une couverture dite « alternative », limitée à 150 exemplaires.
Pour le coup, j'aimerais commencer ce que j'ai à dire de « Caliban » en commençant par la fin dudit recueil.
Où l'on trouve, en plus de deux interviews, respectivement du scénariste et du dessinateur, les croquis préparatoires du dessinateur en question, Facundo Percio.
Des croquis qui me font regretter qu'Avatar Press© n'ait pas confié au seul Facundo Percio la réalisation artistique de la mini-série. En effet aux U.S.A. il est très rare de ne pas trouver un encreur et un coloriste en plus du dessinateur. La répartition des tâche, au sein de l'industrie de la BD, y est très segmentée.
Et dans le cas d'espèce, l'encrage de Sebastian Cabrol et les couleurs de Hernan Cabrera affaiblissent le travail de Percio. Qui n'en demandais pas tant.
Bref, j'aurais bien voulu voir à l’œuvre une équipe artistique plus expérimentée, et surtout plus soucieuse des détails. Le storytelling accuse aussi le coup, en ne livrant que le minimum syndical.
Circonstance à la fois aggravante et atténuante, Garth Ennis, le scénariste irlandais, et l'argentin Facundo Percio ne disposait pas d'une vraie langue commune. Ceci expliquant en partie cela.
Dans l'entretien qu'il a accordé pour cette édition, Garth Ennis revient sur la genèse de son projet.
Et force m'est de constater que la lecture du space opera « Caliban », a plus à voir avec une discussion autour du projet, à laquelle j'aurais été invité ; qu'une vraie concrétisation artistique.
Comme le Commis des Comics™, qui signe une très sympathique préface, « Caliban » ne sera pas mon histoire favorite made in Ennis.
Si l'inspiration cinématographique bridait de fait les possibilités de développement de l'histoire, Garth Ennis pèche aussi sur la caractérisation de ses personnages.
Du moins pour ceux qui ne sont pas que de la simple « chair à canon ».
En définitif, « Caliban » s'adresse surtout aux amateurs passionnés des travaux d'Ennis. Comme le sont visiblement Mickaël Geraume (le big boss de Komics Initiative©) et Alain Delaplace le traducteur du recueil en question.
Reste une image de « fin » assez inoubliable, qui rachète presque entièrement ce qui la précède.
L'ami Laurent Lefeuvre, l'heureux papa du super-héros breton Fox Boy, a réalisé, pour l'occasion, une couverture dite « alternative », limitée à 150 exemplaires.
Pour le coup, j'aimerais commencer ce que j'ai à dire de « Caliban » en commençant par la fin dudit recueil.
Où l'on trouve, en plus de deux interviews, respectivement du scénariste et du dessinateur, les croquis préparatoires du dessinateur en question, Facundo Percio.
Des croquis qui me font regretter qu'Avatar Press© n'ait pas confié au seul Facundo Percio la réalisation artistique de la mini-série. En effet aux U.S.A. il est très rare de ne pas trouver un encreur et un coloriste en plus du dessinateur. La répartition des tâche, au sein de l'industrie de la BD, y est très segmentée.
Et dans le cas d'espèce, l'encrage de Sebastian Cabrol et les couleurs de Hernan Cabrera affaiblissent le travail de Percio. Qui n'en demandais pas tant.
Bref, j'aurais bien voulu voir à l’œuvre une équipe artistique plus expérimentée, et surtout plus soucieuse des détails. Le storytelling accuse aussi le coup, en ne livrant que le minimum syndical.
Circonstance à la fois aggravante et atténuante, Garth Ennis, le scénariste irlandais, et l'argentin Facundo Percio ne disposait pas d'une vraie langue commune. Ceci expliquant en partie cela.
Dans l'entretien qu'il a accordé pour cette édition, Garth Ennis revient sur la genèse de son projet.
Et force m'est de constater que la lecture du space opera « Caliban », a plus à voir avec une discussion autour du projet, à laquelle j'aurais été invité ; qu'une vraie concrétisation artistique.
Comme le Commis des Comics™, qui signe une très sympathique préface, « Caliban » ne sera pas mon histoire favorite made in Ennis.
Si l'inspiration cinématographique bridait de fait les possibilités de développement de l'histoire, Garth Ennis pèche aussi sur la caractérisation de ses personnages.
Du moins pour ceux qui ne sont pas que de la simple « chair à canon ».
En définitif, « Caliban » s'adresse surtout aux amateurs passionnés des travaux d'Ennis. Comme le sont visiblement Mickaël Geraume (le big boss de Komics Initiative©) et Alain Delaplace le traducteur du recueil en question.
Reste une image de « fin » assez inoubliable, qui rachète presque entièrement ce qui la précède.
100% du même avis : je l'ai lu en tant qu'amateur passionné des travaux d'Ennis, un peu déçu par l'équipe artistique pas assez expérimentée, ou alors pas assez rémunérée pour y passer plus de temps, et par le scénario qui s'en tient au schéma classique des membres de l'équipage se faisant exterminer à tour de rôle par le monstre.
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