Dans une traduction de Benjamin Kuntzer, aussi efficace qu'agréable à lire, « La Cascade, une nouvelle de flingues et de sorcellerie » nous précipite dans une aventure de guns & sorcery qui remplit pleinement son contrat.
Plus tordue que la faucille de l'ex-U.R.S.S., mais bien plus percutante que son acolyte de marteau, l'histoire en question s'écrit au travers d'un anti-héros à la R.E. Howard. Bien que Lavie Tidhar revendique comme étincelle créatrice une période de son existence passée - au Vanuatu - à lire à la chandelle, des histoires écrites par C.L. Moore.
Dont celles, bien évidement, de Northwest Smith.
Mais croyez-moi sur parole, le sang du cimmérien coule aussi dans les veines de Gorel de Goliris. À part égale avec l'addictif « Baiser noir ».
C'est effectivement aiguillé par l'algèbre du besoin (selon la terrifiante formule de W.S. Burroughs), que le pistolero du natif d’Afoula en Israël se heurtera à des temps tout aussi farouches que sa volonté à revoir son royaume d'un monde secondaire enthousiasmant.
En effet, ledit contrat, signé à son insu par un auteur qui ne le ménagera pas, ressorti à une Fantasy sombre et violente, qui se veut à l’aune d’une morale et d’une éthique conséquentialiste, plus proche des comportements humains. Une dark fantasy carburant à la poudre (dans tous les sens du terme), et aux plombs.
Engagée sur la voie des désirs contrariés, aussi productive en événements que génératrice d’empathie, l'aventure concoctée par Lavie Tidhar fait l'impasse sur tout ce qu'il pourrait y avoir de bon dans l'être humain. Ou presque.
Si « La Cascade, une nouvelle de flingues et de sorcellerie » est un récit qui ne fait pas honte à la phylogenèse de sa taxonomie, ses qualités lui valent aussi de figurer au sommaire d’un recueil intitulé, a contrario, « Épées et magie ». Une prouesse supplémentaire à mettre à son compte.
Dernière aventure en date d'un cycle commencé en 2011, avec une novella qui remportera le British Fantasy Award™ 2012, « La Cascade, une nouvelle de flingues et de magie » est pour l'instant la seule aventure de Gorel de Goliris traduite en français.
Une sur sept, un rapport très défavorable que j'aimerais bien voir s’inverser.
Elle rejoint, en attendant, le défi lecture de The Maki Project™
Plus tordue que la faucille de l'ex-U.R.S.S., mais bien plus percutante que son acolyte de marteau, l'histoire en question s'écrit au travers d'un anti-héros à la R.E. Howard. Bien que Lavie Tidhar revendique comme étincelle créatrice une période de son existence passée - au Vanuatu - à lire à la chandelle, des histoires écrites par C.L. Moore.
Dont celles, bien évidement, de Northwest Smith.
Mais croyez-moi sur parole, le sang du cimmérien coule aussi dans les veines de Gorel de Goliris. À part égale avec l'addictif « Baiser noir ».
C'est effectivement aiguillé par l'algèbre du besoin (selon la terrifiante formule de W.S. Burroughs), que le pistolero du natif d’Afoula en Israël se heurtera à des temps tout aussi farouches que sa volonté à revoir son royaume d'un monde secondaire enthousiasmant.
En effet, ledit contrat, signé à son insu par un auteur qui ne le ménagera pas, ressorti à une Fantasy sombre et violente, qui se veut à l’aune d’une morale et d’une éthique conséquentialiste, plus proche des comportements humains. Une dark fantasy carburant à la poudre (dans tous les sens du terme), et aux plombs.
Engagée sur la voie des désirs contrariés, aussi productive en événements que génératrice d’empathie, l'aventure concoctée par Lavie Tidhar fait l'impasse sur tout ce qu'il pourrait y avoir de bon dans l'être humain. Ou presque.
Si « La Cascade, une nouvelle de flingues et de sorcellerie » est un récit qui ne fait pas honte à la phylogenèse de sa taxonomie, ses qualités lui valent aussi de figurer au sommaire d’un recueil intitulé, a contrario, « Épées et magie ». Une prouesse supplémentaire à mettre à son compte.
Dernière aventure en date d'un cycle commencé en 2011, avec une novella qui remportera le British Fantasy Award™ 2012, « La Cascade, une nouvelle de flingues et de magie » est pour l'instant la seule aventure de Gorel de Goliris traduite en français.
Une sur sept, un rapport très défavorable que j'aimerais bien voir s’inverser.
Elle rejoint, en attendant, le défi lecture de The Maki Project™
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