Nouvelle homonyme du recueil qui l'accueille, elle est aussi celle qui en précède les « autres fragments de futurs brisés ». Et celui de la nouvelle en question est fait de fiefs <système toujours très propice à la fabrication de diégèse>, d'innovations technologique, et de décadence artistique. Un combo très réussi.
Et comme souvent en science-fiction l'idée principale, qui par ailleurs donne son titre à la nouvelle, estréifiée chosifiée.
Paolo Bacigulapi fait montre de beaucoup de retenue, et sans guère d'effets, mais avec une redoutable efficacité, il installe dans cette nouvelle un climat captivant. Et malaisant.
Et sans que cela soit dit explicitement, il me semble qu'il calque la structure de son texte sur le modèle dit de Kübler-Ross© :
• Déni
• Colère
• Marchandage
• Dépression
• Acceptation
Un storytelling qu'il réordonne <la nouvelle commence par la phase de dépression in medias res>, tout en restant surprenant. Le flashback « piñata » est sûrement la plus savoureuse des surprises que réserve ce texte [TW].
« La Fille-flûte » est une nouvelle poignante, à lire toutes affaires cessantes. Mais sachez que si la musique est censée adoucir les mœurs, Paolo Bacigulapi nous prouve le contraire.
Sans fausse note donc, « La Fille-flûte » rejoint la portée de nouvelles déjà chez Yogo.
Et comme souvent en science-fiction l'idée principale, qui par ailleurs donne son titre à la nouvelle, est
Paolo Bacigulapi fait montre de beaucoup de retenue, et sans guère d'effets, mais avec une redoutable efficacité, il installe dans cette nouvelle un climat captivant. Et malaisant.
Et sans que cela soit dit explicitement, il me semble qu'il calque la structure de son texte sur le modèle dit de Kübler-Ross© :
• Déni
• Colère
• Marchandage
• Dépression
• Acceptation
Un storytelling qu'il réordonne <la nouvelle commence par la phase de dépression in medias res>, tout en restant surprenant. Le flashback « piñata » est sûrement la plus savoureuse des surprises que réserve ce texte [TW].
« La Fille-flûte » est une nouvelle poignante, à lire toutes affaires cessantes. Mais sachez que si la musique est censée adoucir les mœurs, Paolo Bacigulapi nous prouve le contraire.
Sans fausse note donc, « La Fille-flûte » rejoint la portée de nouvelles déjà chez Yogo.
Merci pour cette énième participation.
RépondreSupprimerJe n'ai pas accroché à ce recueil contrairement à la majorité des lecteurs.
Un challenge que ces temps viraux encouragent.
SupprimerLa lecture de nouvelles empêche bien le spleen de s'installer.
Sur que la lecture est meilleure conseillère que la télé(anxyogène) du moment !
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