Fin des années 1970, une jeune femme emménage au 43e étage d'une résidence huppée, à Los Angeles, dénommée « Arkham Towers ». Ça ne s’invente pas !
« Meurtre au 43eme étage », dont on dit que l’histoire s'inspire d’un fait divers, est l’œuvre de John Carpenter. Ce téléfilm s’intercale entre Assaut, et juste avant Halloween. Et l’atmosphère et certains de ses plans n’auraient d’ailleurs pas juré dans le slasher consacré au 31 octobre.
Tourné en moins de trois semaines, ce thriller est, si on veut, un démarquage de Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, dont il inverse le point de vue.
Si plus de quarante ans nous sépare de son tournage, « Meurtre au 43eme étage » se distingue encore par les deux portraits de femmes qu’il propose.
Le personnage principal, une jeune célibataire sûre d’elles, énergique, et qui sait renvoyer dans les cordes les machos en tout genre qui l’importunent. Et de l’autre, une lesbienne, que le scénario ni les autres personnages ne stigmatisent. D’autant que John Carpenter, qui en est aussi le scénariste, ne traite pas le sujet en loucedé. Ni de manière sensationnaliste.
La mise en scène est certes un ensemble de choses convenues, mais toujours traitées astucieusement : le reflet dans la vitre, le couteau qui tombe, le plan où Leigh Michaels se dissimule dans sa salle de bain, etc.
Ou parfois un brin plus grossier, le chauffeur de taxi par exemple, mais dont l’efficacité n'est plus à prouver. Ce qui me fait dire que l’expérience aura aussi été un banc d’essai avant le tournage d’Halloween.
Un mot sur Lauren Hutton, qui prête son talent et ses traits à l’héroïne, époustouflante et très crédible. Elle habite littéralement le rôle, tout en diffusant un glamour extraordinaire.
Maintenant, « Meurtre au 43eme étage », quel que soit ses qualités de mise en scène et ses idées d’avant-garde sur le représentation des femmes à l’écran, est un film dont on voit où il va, dès qu’il commence. Et c’est là que le bât blesse.
J’attendais en effet un baroud final pour l’honneur. Quitte à faire dans le déjà-vu, autant le faire bien. Et pour dire le vrai, les derniers plans, sont justement un peu plan-plan.
Du moins à l’écran. Car il paraît que Lauren Hutton, a pris pour le coup, le risque de se le rompre, en tournant à une dizaine de mètres du sol. Sauf que j’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas très bien.
« Meurtre au 43eme étage » est en définitive essentiellement un film d’aficionados. Ceux qui aiment John Carpenter doivent le voir. Pour les autres, pas sûr qu’il laisse un quelconque souvenir.
Hormis Lauren Hutton qui risque d'imprimer les rétines de n'importe qui pendant longtemps.
« Meurtre au 43eme étage », dont on dit que l’histoire s'inspire d’un fait divers, est l’œuvre de John Carpenter. Ce téléfilm s’intercale entre Assaut, et juste avant Halloween. Et l’atmosphère et certains de ses plans n’auraient d’ailleurs pas juré dans le slasher consacré au 31 octobre.
Tourné en moins de trois semaines, ce thriller est, si on veut, un démarquage de Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, dont il inverse le point de vue.
Si plus de quarante ans nous sépare de son tournage, « Meurtre au 43eme étage » se distingue encore par les deux portraits de femmes qu’il propose.
Le personnage principal, une jeune célibataire sûre d’elles, énergique, et qui sait renvoyer dans les cordes les machos en tout genre qui l’importunent. Et de l’autre, une lesbienne, que le scénario ni les autres personnages ne stigmatisent. D’autant que John Carpenter, qui en est aussi le scénariste, ne traite pas le sujet en loucedé. Ni de manière sensationnaliste.
La mise en scène est certes un ensemble de choses convenues, mais toujours traitées astucieusement : le reflet dans la vitre, le couteau qui tombe, le plan où Leigh Michaels se dissimule dans sa salle de bain, etc.
Ou parfois un brin plus grossier, le chauffeur de taxi par exemple, mais dont l’efficacité n'est plus à prouver. Ce qui me fait dire que l’expérience aura aussi été un banc d’essai avant le tournage d’Halloween.
Un mot sur Lauren Hutton, qui prête son talent et ses traits à l’héroïne, époustouflante et très crédible. Elle habite littéralement le rôle, tout en diffusant un glamour extraordinaire.
Maintenant, « Meurtre au 43eme étage », quel que soit ses qualités de mise en scène et ses idées d’avant-garde sur le représentation des femmes à l’écran, est un film dont on voit où il va, dès qu’il commence. Et c’est là que le bât blesse.
J’attendais en effet un baroud final pour l’honneur. Quitte à faire dans le déjà-vu, autant le faire bien. Et pour dire le vrai, les derniers plans, sont justement un peu plan-plan.
Du moins à l’écran. Car il paraît que Lauren Hutton, a pris pour le coup, le risque de se le rompre, en tournant à une dizaine de mètres du sol. Sauf que j’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas très bien.
« Meurtre au 43eme étage » est en définitive essentiellement un film d’aficionados. Ceux qui aiment John Carpenter doivent le voir. Pour les autres, pas sûr qu’il laisse un quelconque souvenir.
Hormis Lauren Hutton qui risque d'imprimer les rétines de n'importe qui pendant longtemps.
Commentaires
Enregistrer un commentaire