Nouvelle lecture récréative, et presque de circonstance, « Second souffle » de Mike Carey1 adopte le point de vue interne d'un mort-vivant en devenir. Et qui le deviendra entre temps.
Presque goguenard, le personnage en question est de ceux à qui on ne la fait pas.
Sauf que s'il n'y avait pas d'imprévus, il n'y aurait pas d'histoire non plus.
Mike Carey, aussi connu sous le nom de M.R. Carey. De qui j'ai justement beaucoup aimé le dernier roman en date : Fellside. Et dont j'aimerai vous parler dès que j'aurai trouvé les mots pour le faire.
Mike Carey donc qui écrit ici une nouvelle très sympathique, laquelle réserve malgré le confinement du lieu restreint où elle se déroule et sa distribution étique, son petit effet surprise. Qui tient plus, pour être honnête, d'un crescendo un poil chaotique
Mike Carey a visiblement pris du plaisir à l'écrire, si j'en juge par celui que j'ai pris à la lire.
Et en parlant d'effet, « Second souffle » s'éloigne de ce qui se fait habituellement de ce côté-ci de la non-vie. Être un mort-vivant est plus de l'ordre du prétexte que du contexte. Et les lecteurs habituellement allergiques aux zombies et aux effets gore, ne devraient pas se laisser influencer par la couverture de l'anthologie qui abrite ce texte.
En définitive, « Second souffle » se taille une jolie petite place dans le genre des récits doux-amer, qu'on ne voit pas forcément venir.
Ce qui ne l'empêchera pas d'aller rejoindre ses consœurs et ses confrères chez l'ami Yogo, avec interdiction de manger qui que ce soit. Non mais !
________
1 L'Armée des morts ne précise pas qui a traduit quoi. Plutôt que d'attribuer à tort la traduction de « Second souffle », je préfère citer ici le noms des deux traductrices Annaïg Houesnard, Audray Sorio et du traducteur Sandy Julien, qui apparaissent dans l'ours.
Presque goguenard, le personnage en question est de ceux à qui on ne la fait pas.
Sauf que s'il n'y avait pas d'imprévus, il n'y aurait pas d'histoire non plus.
Mike Carey, aussi connu sous le nom de M.R. Carey. De qui j'ai justement beaucoup aimé le dernier roman en date : Fellside. Et dont j'aimerai vous parler dès que j'aurai trouvé les mots pour le faire.
Mike Carey donc qui écrit ici une nouvelle très sympathique, laquelle réserve malgré le confinement du lieu restreint où elle se déroule et sa distribution étique, son petit effet surprise. Qui tient plus, pour être honnête, d'un crescendo un poil chaotique
Mike Carey a visiblement pris du plaisir à l'écrire, si j'en juge par celui que j'ai pris à la lire.
Et en parlant d'effet, « Second souffle » s'éloigne de ce qui se fait habituellement de ce côté-ci de la non-vie. Être un mort-vivant est plus de l'ordre du prétexte que du contexte. Et les lecteurs habituellement allergiques aux zombies et aux effets gore, ne devraient pas se laisser influencer par la couverture de l'anthologie qui abrite ce texte.
En définitive, « Second souffle » se taille une jolie petite place dans le genre des récits doux-amer, qu'on ne voit pas forcément venir.
Ce qui ne l'empêchera pas d'aller rejoindre ses consœurs et ses confrères chez l'ami Yogo, avec interdiction de manger qui que ce soit. Non mais !
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1 L'Armée des morts ne précise pas qui a traduit quoi. Plutôt que d'attribuer à tort la traduction de « Second souffle », je préfère citer ici le noms des deux traductrices Annaïg Houesnard, Audray Sorio et du traducteur Sandy Julien, qui apparaissent dans l'ours.
J'avais lu avec plaisir son Celle qui a tous les dons et sa suite/préquel. Il faudrait que je lise cette nouvelle pour explorer le point de vue zombie.
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