Bay City, au début de 1962.
Un détective dur-à-cuire affronte, à son insu, une menace bien plus grande que celle que fait peser Hiro-Hito sur la côte ouest des États-Unis.
« Hammett a sorti le roman policier du vase vénitien où il se trouvait, pour le jeter dans la rue. » Et Kim Newman y a invité Ceux des profondeurs.
« Le grand éveil » est une nouvelle relevant de ce qu’on pourrait appeler l’Esthétique de la fusion©. C’est-à-dire des récits où se mélangent les genres (science-fiction, polar, espionnage, thriller, etc.), pour faire, eux-mêmes, genre.
Cela dit « Le grand éveil » est surtout un texte qui en a conscience, et qui pousse le mélange jusqu’au pastiche. (À consommer sans modération).
Il s’agit en effet d’une histoire de détective à la Philip Marlowe, mais qui se retrouverait au sommaire de Weird Tales. Le pulp magazine bien connu qui a accueilli, notamment, H.P. Lovecraft.
Cette nouvelle fait cependant partie d’un plus vaste projet éditorial, le Diogenes Club, dont les membres font ici de la figuration. Le club en question, est en vérité une couverture pour une des nombreuses branches des services secrets de Sa Majesté, spécialisée, pour ce qui la concerne, dans les cas qui sortent franchement de l’ordinaire. Et dont les aventures ont fait l'objet de trois recueils (qui n'ont pas été traduits en français).
Si Kim Newman ne néglige pas l’intrigue proprement dite de sa nouvelle, « Le grand éveil » vaut surtout pour le plaisir que procure les références, les clins d’œil, et le style dit « hardboiled ». Lequel a vu le jour dans un autre pulp magazine célèbre, Black Mask. Style que Newman pousse ici jusqu’à la caricature.
« Zébra Trois !! Zébra Trois !! Vous me recevez !? »
Ainsi « Le grand éveil » est-il une évocation du roman noir bien connu Le grand sommeil de Raymond Chandler, et du soi-disant « mythe » de Cthulhu, celui qui « rêve et attend ».
Bay City, où se déroule l’action, est une Los Angeles fictive, également siège des aventures de Starsky et Hutch.
Kim Newman mélange aussi des personnages réels, qui ont fait des choses qui ne le sont pas forcément, avec de pures inventions. Difficile en tout cas de faire le tour de la question.
Reste une histoire fort sympathique, qu’une connaissance, au moins superficielle des mauvais genres de la culture de masse, aide à rendre encore plus agréable.
On la trouve dans le recueil Privés de futur (aux éditions Bifrost™/Étoiles vives™), et dans Les nombreuses vies de Cthulhu de Patrick Marcel.
Lequel se charge, avec le brio qu’on lui connait, de la traduire dans les deux cas.
Ftaghn ! Bang ! Bang !
Une nouvelle qui en tout cas ne sera pas privée de challenge, puisqu'elle se joint à celles déjà récapitulées par Yogo.
Un détective dur-à-cuire affronte, à son insu, une menace bien plus grande que celle que fait peser Hiro-Hito sur la côte ouest des États-Unis.
« Hammett a sorti le roman policier du vase vénitien où il se trouvait, pour le jeter dans la rue. » Et Kim Newman y a invité Ceux des profondeurs.
« Le grand éveil » est une nouvelle relevant de ce qu’on pourrait appeler l’Esthétique de la fusion©. C’est-à-dire des récits où se mélangent les genres (science-fiction, polar, espionnage, thriller, etc.), pour faire, eux-mêmes, genre.
Cela dit « Le grand éveil » est surtout un texte qui en a conscience, et qui pousse le mélange jusqu’au pastiche. (À consommer sans modération).
Il s’agit en effet d’une histoire de détective à la Philip Marlowe, mais qui se retrouverait au sommaire de Weird Tales. Le pulp magazine bien connu qui a accueilli, notamment, H.P. Lovecraft.
Cette nouvelle fait cependant partie d’un plus vaste projet éditorial, le Diogenes Club, dont les membres font ici de la figuration. Le club en question, est en vérité une couverture pour une des nombreuses branches des services secrets de Sa Majesté, spécialisée, pour ce qui la concerne, dans les cas qui sortent franchement de l’ordinaire. Et dont les aventures ont fait l'objet de trois recueils (qui n'ont pas été traduits en français).
Si Kim Newman ne néglige pas l’intrigue proprement dite de sa nouvelle, « Le grand éveil » vaut surtout pour le plaisir que procure les références, les clins d’œil, et le style dit « hardboiled ». Lequel a vu le jour dans un autre pulp magazine célèbre, Black Mask. Style que Newman pousse ici jusqu’à la caricature.
« Zébra Trois !! Zébra Trois !! Vous me recevez !? »
Ainsi « Le grand éveil » est-il une évocation du roman noir bien connu Le grand sommeil de Raymond Chandler, et du soi-disant « mythe » de Cthulhu, celui qui « rêve et attend ».
Bay City, où se déroule l’action, est une Los Angeles fictive, également siège des aventures de Starsky et Hutch.
Kim Newman mélange aussi des personnages réels, qui ont fait des choses qui ne le sont pas forcément, avec de pures inventions. Difficile en tout cas de faire le tour de la question.
Reste une histoire fort sympathique, qu’une connaissance, au moins superficielle des mauvais genres de la culture de masse, aide à rendre encore plus agréable.
On la trouve dans le recueil Privés de futur (aux éditions Bifrost™/Étoiles vives™), et dans Les nombreuses vies de Cthulhu de Patrick Marcel.
Lequel se charge, avec le brio qu’on lui connait, de la traduire dans les deux cas.
Ftaghn ! Bang ! Bang !
Une nouvelle qui en tout cas ne sera pas privée de challenge, puisqu'elle se joint à celles déjà récapitulées par Yogo.
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