Nouvelle homonyme du recueil dans lequel je l'ai lue, « Dieu porte-t-il des lunettes noires ? » de Maurice G. Dantec (1959-2016), s'empare d'un cliché de la littérature de genre.
Et plus précisément du thème du voyage dans le passé, où l'on vous octroierez le droit de tuer quelqu'un que vous jugeriez avoir été particulièrement malfaisant pour l'humanité.
Frank Borland, le personnage principal de la nouvelle en question arrête son choix sur Adolf Hitler.
Si Maurice G. Dantec soigne son écriture, la dialectique qu'il met en place autour de ce choix est assez ahurissante. La chute, que d'aucuns ont pu qualifier de « pirouette étonnante » est tout aussi gerbante.
Certes l'auteur n'est pas forcément le personnage de sa fiction, mais la satisfaction que ce dernier éprouve après son choix, et l'argumentation qu'il a produit pour y arriver, ne laisse pas de troubler. En un mot : parions sur ce qui risque d'arriver, plutôt que sur ce qui est arrivé.
Mais ce n'est pas tout.
Si Dantec use de descriptions de ce qui pouvait se passer dans les camps d'extermination, pour les stigmatiser ; la violence symbolique qui ressort de l'argument principal de son héros, sa froideur comptable, et pour tout dire sa bêtise, est simplement repoussante.
Quand bien même prend-il la précaution de créer un Jiminy Cricket© miroir.
Si l'intention de Maurice G. Dantec était de montrer la futilité de ce genre de récit, la manière dont il le fait ne penche pas en sa faveur.
« Dieu porte-t-il des lunettes noires ? » est un texte choquant, dépourvu d'humanité.
Une nouvelle qu'on peut ne pas lire !
En attaquant ce petit recueil j'avais derrière la tête de me replonger dans les bouquins de Dantec, voire justement dans ses nouvelles, que je ne connaissais pas.
L'auteur de «Les Racines du mal », qui avait été une belle révélation à l'époque, a réussi à devenir persona non grata de ma Liste à lire©.
Nominée, avant lecture, pour participer au challenge de Yogo, je préfère finalementne pas l'y faire figurer. Car (rectification du 9/3/20) qui suis-je pour aussi bêtement censurer un texte que je n'aime pas.
Et plus précisément du thème du voyage dans le passé, où l'on vous octroierez le droit de tuer quelqu'un que vous jugeriez avoir été particulièrement malfaisant pour l'humanité.
Frank Borland, le personnage principal de la nouvelle en question arrête son choix sur Adolf Hitler.
Si Maurice G. Dantec soigne son écriture, la dialectique qu'il met en place autour de ce choix est assez ahurissante. La chute, que d'aucuns ont pu qualifier de « pirouette étonnante » est tout aussi gerbante.
Certes l'auteur n'est pas forcément le personnage de sa fiction, mais la satisfaction que ce dernier éprouve après son choix, et l'argumentation qu'il a produit pour y arriver, ne laisse pas de troubler. En un mot : parions sur ce qui risque d'arriver, plutôt que sur ce qui est arrivé.
Mais ce n'est pas tout.
Si Dantec use de descriptions de ce qui pouvait se passer dans les camps d'extermination, pour les stigmatiser ; la violence symbolique qui ressort de l'argument principal de son héros, sa froideur comptable, et pour tout dire sa bêtise, est simplement repoussante.
Quand bien même prend-il la précaution de créer un Jiminy Cricket© miroir.
Si l'intention de Maurice G. Dantec était de montrer la futilité de ce genre de récit, la manière dont il le fait ne penche pas en sa faveur.
« Dieu porte-t-il des lunettes noires ? » est un texte choquant, dépourvu d'humanité.
Une nouvelle qu'on peut ne pas lire !
En attaquant ce petit recueil j'avais derrière la tête de me replonger dans les bouquins de Dantec, voire justement dans ses nouvelles, que je ne connaissais pas.
L'auteur de «Les Racines du mal », qui avait été une belle révélation à l'époque, a réussi à devenir persona non grata de ma Liste à lire©.
Nominée, avant lecture, pour participer au challenge de Yogo, je préfère finalement
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