Mini-série télévisée de 8 épisodes, écrite et réalisée entièrement par Alex Garland (même si le réalisateur des deux derniers n'est pas encore connu) DEVS débute plutôt bien.
[TW : hard-science] Si Alex Garland mobilise dans ce premier épisode notre appétence pour le thriller, DEVS contient de bons gros morceaux de Sf. Non pas sur une simple pétition de principe, mais sur ce que Darko Suvin appelait un « novum » ou l'occasion d'une rupture épistémologique de la pensée.
Celle d'une irruption de « sense of wonder », quasi suffocante (aux alentours de 18'40'').
Il faut dire que le terrain était bien préparé.
Jeté in medias res, envouté par la musique et une certaine langueur (et non pas longueur), le téléspectateur prend littéralement la place d'un des personnages avide de découvrir ce qu'est DEVS.
Contre toutes les apparences cet épisode n'expliquera rien, mais creusera le mystère autour de ce centre de recherches secret qui semble au cœur de l'intrigue. Astucieusement Alex Garland créera un mystère plus terre-à-terre, et surtout plus apte a retenir l'attention que les envolées scientifiques de Forest, le boss de la société Amaya©
Un premier épisode qui m'a entièrement conquis.
L'écart par rapport au monde réel que doit procurer la Sf est bien là. Les personnages sont tout ce qu'il y a d'incarnés, Alex Garland a recours à des astuces qui exposent de manière fluide les uns et les autres. Sans didactisme. Par exemple lorsque Lily (Sonoya Mizuno) calcule la suite de Fibonacci, ou lorsqu'elle rencontre une ex-connaissance.
Le passage le plus didactique est justement transcendé par l'interprétation de Nick Offerman et celle de Karl Glusman.
Reste une bande-son qui joue un rôle non négligeable dans la réussite de cette mise en bouche.
[TW : hard-science] Si Alex Garland mobilise dans ce premier épisode notre appétence pour le thriller, DEVS contient de bons gros morceaux de Sf. Non pas sur une simple pétition de principe, mais sur ce que Darko Suvin appelait un « novum » ou l'occasion d'une rupture épistémologique de la pensée.
Celle d'une irruption de « sense of wonder », quasi suffocante (aux alentours de 18'40'').
Il faut dire que le terrain était bien préparé.
Jeté in medias res, envouté par la musique et une certaine langueur (et non pas longueur), le téléspectateur prend littéralement la place d'un des personnages avide de découvrir ce qu'est DEVS.
Contre toutes les apparences cet épisode n'expliquera rien, mais creusera le mystère autour de ce centre de recherches secret qui semble au cœur de l'intrigue. Astucieusement Alex Garland créera un mystère plus terre-à-terre, et surtout plus apte a retenir l'attention que les envolées scientifiques de Forest, le boss de la société Amaya©
Un premier épisode qui m'a entièrement conquis.
L'écart par rapport au monde réel que doit procurer la Sf est bien là. Les personnages sont tout ce qu'il y a d'incarnés, Alex Garland a recours à des astuces qui exposent de manière fluide les uns et les autres. Sans didactisme. Par exemple lorsque Lily (Sonoya Mizuno) calcule la suite de Fibonacci, ou lorsqu'elle rencontre une ex-connaissance.
Le passage le plus didactique est justement transcendé par l'interprétation de Nick Offerman et celle de Karl Glusman.
Reste une bande-son qui joue un rôle non négligeable dans la réussite de cette mise en bouche.
(À suivre ....)
J'attends la suite pour voir si je me laisse tenter
RépondreSupprimerJe te tiens au courant [-_ô] !!!
RépondreSupprimer