Publiée dans le seizième Bifrost de la série, en 1999, la novella d'Allen Steele rend un magnifique hommage à ce héros de l'Âge d'or de la SF.
Un personnage que la postérité avait définitivement tatoué dans l'imaginaire collectif hexagonal sous le patronyme de « Capitaine Flam ». Par la grâce d'un dessin animé japonais, diffusé à la télévision au début des années 1980.
Depuis, l'éditeur Le Bélial' a entrepris un vaste chantier de traduction des aventures originales du Capitaine Futur [Pour en savoir +], qu'accompagne un dossier roboratif sur Edmond Hamilton, le principal pourvoyeur des aventures de Curtis Newton, disponible dans le Bifrost n°90 [Pour en savoir +]. Une entreprise qui redonnera, sans aucun doute, au capitaine, son légendaire surnom.
« La Mort du capitaine Futur » est un récit à la manière de celui de « L'Homme qui tua Liberty Valence », film adapté d'une nouvelle de Dorothy Johnson.
La parenté qu'entretient ce space opera avec le western de John Ford va plus loin que ce que sa structure suggère, puisque ce sous-genre de la Sf a d'abord été un décalque de la Conquête de l'Ouest.
Jusqu'à son nom, d'abord péjoratif, certainement emprunté aux « horse opera1 ».
Toutefois, savoir que la novella d'Allen Steele (traduite conjointement par Patrick Mercadal & Pierre-Paul Durastanti) partage un ou deux points communs avec « L'Homme qui tua Liberty Valence » n'enlève heureusement pas le plaisir qu'on peut prendre à la lire.
D'autant que chaque lecteur ne fera pas forcément le même constat.
Hommage en creux à un personnage marquant, Allen Steele n'en oublie pas pour autant de donner à son récit tout ce qu'il faut, pour que ceux qui ne connaissent pas le capitaine Futur ne s'ennuient pas.
En outre, il rythme son histoire d'extraits de celles d'Edmond Hamilton, lesquels donnent un aperçu suffisant pour saisir qui était le commandant du Comète.
Une novella bercée par le souffle de l'aventure, et qui mérite toute notre attention !
Et qui s'ajoute à ma liste de lecture du challenge de The Maki alias Yogo.
_____________
1 Vocable désignant une catégorie de western, aussi bien cinématographiques que télévisés, remplis de clichés et reposant sur une « formule » ; rythmés -parfois- d'intermèdes musicaux et chantés. D'où la présence du mot « opéra »
• La couverture du Bifrost n°16 est l’œuvre de JWEL, et la très belle peinture qui ouvre cette critique est de Todd Lockwood.
Un personnage que la postérité avait définitivement tatoué dans l'imaginaire collectif hexagonal sous le patronyme de « Capitaine Flam ». Par la grâce d'un dessin animé japonais, diffusé à la télévision au début des années 1980.
Depuis, l'éditeur Le Bélial' a entrepris un vaste chantier de traduction des aventures originales du Capitaine Futur [Pour en savoir +], qu'accompagne un dossier roboratif sur Edmond Hamilton, le principal pourvoyeur des aventures de Curtis Newton, disponible dans le Bifrost n°90 [Pour en savoir +]. Une entreprise qui redonnera, sans aucun doute, au capitaine, son légendaire surnom.
« La Mort du capitaine Futur » est un récit à la manière de celui de « L'Homme qui tua Liberty Valence », film adapté d'une nouvelle de Dorothy Johnson.
La parenté qu'entretient ce space opera avec le western de John Ford va plus loin que ce que sa structure suggère, puisque ce sous-genre de la Sf a d'abord été un décalque de la Conquête de l'Ouest.
Jusqu'à son nom, d'abord péjoratif, certainement emprunté aux « horse opera1 ».
Toutefois, savoir que la novella d'Allen Steele (traduite conjointement par Patrick Mercadal & Pierre-Paul Durastanti) partage un ou deux points communs avec « L'Homme qui tua Liberty Valence » n'enlève heureusement pas le plaisir qu'on peut prendre à la lire.
D'autant que chaque lecteur ne fera pas forcément le même constat.
Hommage en creux à un personnage marquant, Allen Steele n'en oublie pas pour autant de donner à son récit tout ce qu'il faut, pour que ceux qui ne connaissent pas le capitaine Futur ne s'ennuient pas.
En outre, il rythme son histoire d'extraits de celles d'Edmond Hamilton, lesquels donnent un aperçu suffisant pour saisir qui était le commandant du Comète.
Une novella bercée par le souffle de l'aventure, et qui mérite toute notre attention !
Et qui s'ajoute à ma liste de lecture du challenge de The Maki alias Yogo.
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1 Vocable désignant une catégorie de western, aussi bien cinématographiques que télévisés, remplis de clichés et reposant sur une « formule » ; rythmés -parfois- d'intermèdes musicaux et chantés. D'où la présence du mot « opéra »
• La couverture du Bifrost n°16 est l’œuvre de JWEL, et la très belle peinture qui ouvre cette critique est de Todd Lockwood.
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