« Delhi » est la deuxième nouvelle de Vandana Singh que je lis. Et compte tenu de la déception qu'avait été Infini (dans la traduction de Gilles Goulet pour la revue Angle Mort©), il n'aurait pas dû y avoir de seconde fois.
Mais curieusement, en feuilletant le troisième numéro de Fiction (printemps 2006), et vu ma propension à ne pas forcément lire toutes les nouvelles d'un coup, je me suis plonger dans « Delhi » sans même y penser. Par curiosité. Parce que je ne l'avais pas lue.
Curieux donc, puis rapidement intéressé par Aseem et ce qui lui arrive tout au long de cette petite dix-huitaine de pages.
Bien que je ne puisse finalement pas dire de quoi parle exactement cette histoire.
Sauf qu'Aseem présente toutes les caractéristiques d'un psychogéographe1 (qui s'ignore).
Une nouvelle qui captive donc, grâce à son atmosphère, nourri par un semblant d'intrigue que Vandana Singh évite d'expliquer. Ou que mon idiosyncrasie ne m'a pas permis de comprendre.
Mais surtout une belle occasion de découvrir cette autrice (disons plus abordable qu'avec Infini), et un texte qui ressort à la « science-fiction de l'urbanisme » (voir la note de bas de page).
Pour être complet j'ajoute que « Delhi » a donc paru dans le troisième numéro de Fiction (édité par les Moutons Électriques®), et se trouve également au sommaire d'Infintés, le recueil que Lunes d'Encre™ a consacré à Vandana Singh (dans une traduction de Jean-Daniel Brèque).
L'illustration qui ouvre cette critique est l’œuvre de Christopher Park.
______________
1 Le psychogéographe s’intéresse (ou est victime) de la cartographie culturelle et évènementiel d'un lieu donné.
Ainsi, dans le cas de la « psycho-géographie », s’ajoute à l'aspect naturel mais surtout urbain, des strates culturelles et des sédiments d'événements qui se sont succédé en un endroit donné. Au fil du temps.
Si le relief du terrain influence le pas du cartographe, les évènements passés et ceux qui les ont vécus, ainsi que les symboles qui peuplent un endroit influence le psychogéographe. Et parfois des éventements futurs.
Les lieux où nous vivons, que l'on visite sont de véritables champs de signifiés et de symboles. Même quand ils nous échappent.
La psychogéographie est, en quelque sorte, la science-fiction de l’urbanisme.
Mais curieusement, en feuilletant le troisième numéro de Fiction (printemps 2006), et vu ma propension à ne pas forcément lire toutes les nouvelles d'un coup, je me suis plonger dans « Delhi » sans même y penser. Par curiosité. Parce que je ne l'avais pas lue.
Curieux donc, puis rapidement intéressé par Aseem et ce qui lui arrive tout au long de cette petite dix-huitaine de pages.
Bien que je ne puisse finalement pas dire de quoi parle exactement cette histoire.
Sauf qu'Aseem présente toutes les caractéristiques d'un psychogéographe1 (qui s'ignore).
Une nouvelle qui captive donc, grâce à son atmosphère, nourri par un semblant d'intrigue que Vandana Singh évite d'expliquer. Ou que mon idiosyncrasie ne m'a pas permis de comprendre.
Mais surtout une belle occasion de découvrir cette autrice (disons plus abordable qu'avec Infini), et un texte qui ressort à la « science-fiction de l'urbanisme » (voir la note de bas de page).
Pour être complet j'ajoute que « Delhi » a donc paru dans le troisième numéro de Fiction (édité par les Moutons Électriques®), et se trouve également au sommaire d'Infintés, le recueil que Lunes d'Encre™ a consacré à Vandana Singh (dans une traduction de Jean-Daniel Brèque).
L'illustration qui ouvre cette critique est l’œuvre de Christopher Park.
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1 Le psychogéographe s’intéresse (ou est victime) de la cartographie culturelle et évènementiel d'un lieu donné.
Ainsi, dans le cas de la « psycho-géographie », s’ajoute à l'aspect naturel mais surtout urbain, des strates culturelles et des sédiments d'événements qui se sont succédé en un endroit donné. Au fil du temps.
Si le relief du terrain influence le pas du cartographe, les évènements passés et ceux qui les ont vécus, ainsi que les symboles qui peuplent un endroit influence le psychogéographe. Et parfois des éventements futurs.
Les lieux où nous vivons, que l'on visite sont de véritables champs de signifiés et de symboles. Même quand ils nous échappent.
La psychogéographie est, en quelque sorte, la science-fiction de l’urbanisme.
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