Je ne crois pas que c’est faire injure à Alastair Reynolds que de constater que sa novella, « La Grande Muraille de Mars », qui s’inscrit dans son époustouflant cycle de Sf Les Inhibiteurs, suit pratiquement, étape par étape, les traces du Monomythe™ de Joseph Campbell.
Une théorie que ce dernier avait échafaudé pour défendre le roman de James Joyce intitulé Finnegans Wake : « James Joyce est le premier à avoir compris à quel point les histoires modernes sont des mythes réécrits à chaque époque et communs à toute l'humanité. ».
Et qui est devenue depuis le patron le plus usiné d'un bout à l'autre du spectre de la création scénaristique.
Mais « le voyage du héros » comme est aussi appelé le Monomyhe™, est essentiellement un palimpseste. Et ce qu’en fait Alastair Reynolds (pour autant qu’il ait suivi cette base, volontairement) est une partie à part entière de son cycle.
Autrement dit un mélange d’action débridée et de descriptions scientifiques pointues, au service d’une histoire captivante. Mais, et c'est plutôt une bonne nouvelle, dont l’équipement diégétique lui permet de survivre en dehors du cycle des Inhibiteurs proprement dit, tout en étant également, une solide porte d’accès dudit cycle.
Une forme de quadrature du cercle en somme !
Cette novella n’est, à ma connaissance, disponible sous nos latitudes, qu’au sommaire du 39ème numéro de la revue Galaxies (avril 2006), dans une traduction de Florence Dolisi.
Ce qui ne l'empêchera pas d'intégrer le challenge 2020 de Yogo.
Petit rappel, on est toujours dans le « Mois de ... Emmanuel Chastellière », romancier à qui on peut poser des questions sur Bookenstock.
Une théorie que ce dernier avait échafaudé pour défendre le roman de James Joyce intitulé Finnegans Wake : « James Joyce est le premier à avoir compris à quel point les histoires modernes sont des mythes réécrits à chaque époque et communs à toute l'humanité. ».
Et qui est devenue depuis le patron le plus usiné d'un bout à l'autre du spectre de la création scénaristique.
Mais « le voyage du héros » comme est aussi appelé le Monomyhe™, est essentiellement un palimpseste. Et ce qu’en fait Alastair Reynolds (pour autant qu’il ait suivi cette base, volontairement) est une partie à part entière de son cycle.
Autrement dit un mélange d’action débridée et de descriptions scientifiques pointues, au service d’une histoire captivante. Mais, et c'est plutôt une bonne nouvelle, dont l’équipement diégétique lui permet de survivre en dehors du cycle des Inhibiteurs proprement dit, tout en étant également, une solide porte d’accès dudit cycle.
Une forme de quadrature du cercle en somme !
Cette novella n’est, à ma connaissance, disponible sous nos latitudes, qu’au sommaire du 39ème numéro de la revue Galaxies (avril 2006), dans une traduction de Florence Dolisi.
Ce qui ne l'empêchera pas d'intégrer le challenge 2020 de Yogo.
Petit rappel, on est toujours dans le « Mois de ... Emmanuel Chastellière », romancier à qui on peut poser des questions sur Bookenstock.
Merci pour l'info sur la nouvelle de Reynolds.
RépondreSupprimerPour ma part toujours en attente de la suite en francais des Inhibiteurs.
Serviteur !
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